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Qualité de vie • Article

Bouger avec la SEP

Lorsque les gens apprennent que j'ai la SEP et que je ne peux plus travailler, ils me demandent souvent ce que je fais de mes journées. Ma réponse est simple, je travaille ... à ma santé.

Une grande partie du travail consiste à faire de l'exercice. Je fais le ménage, je travaille au jardin et je fais du sport. Plus comme avant, mais adapté à mon nouveau rythme car, bien sûr, je dois aussi me reposer à temps.

Trois fois par semaine, je me rends chez le kinésithérapeute qui assouplit mes jambes et me donne des exercices à faire pour entretenir mes muscles. Je fais travailler mes jambes, le haut du corps, les abdominaux et travail mon équilibre. Une séance d'entraînement sur mesure et rien que pour moi. Je vois cela comme un entraînement physique avec un coach personnel, pour lequel les autres doivent payer beaucoup d'argent.

Dès que j'ai compris que je ne pourrais plus travailler, j'ai pris en charge une grande partie des tâches ménagères. Il me faut 2 jours pour faire le nettoyage de la maison, alors que la femme de ménage avait besoin d’une demi-journée. Mais c'est fait et surtout, je l'ai fait. Pour faciliter le repassage, je m’assieds sur un tabouret haut. Avec quelques adaptations, tout est à nouveau possible. J'ai appris à utiliser les aides qui sont disponibles.

J'essaie de me déplacer autant que possible à vélo. Grâce au vélo électrique, c'est possible. De plus en plus, je laisse mon vélo faire le travail (assistance au pédalage), mais je reste en mouvement. Je dois pédaler, sinon il n'y a pas d'assistance.

Notre chien Fonske, un caniche nain, veille également à ce que je fasse plus d'exercice. Il insiste pour que je fasse une promenade avec lui au moins deux fois par jour. Un peu d'exercice supplémentaire qui, tout aussi important, me permets d’avoir des contacts sociaux. Faire une promenade avec un chien crée un contact. Des gens qui, autrement, ne feraient que passer devant vous, entament maintenant la conversation ...

Avant ma SEP, j'étais assez sportif. J'avais l'habitude de jouer au tennis au moins une heure par semaine, j'aimais faire du vélo, de la natation, ... Rien de tout cela n'est plus possible, mais j'ai cherché d'autres sports que je pourrais encore pratiquer. C'est ainsi que j'ai commencé à jouer au tennis de table. J'avais joué au ping-pong quelques fois pendant ma rééducation et j'aimais tellement ça que j'ai rejoint le club de tennis de table local. Même si je ne joue qu'une demi-heure, cela m’occupe et me fait bouger et là aussi j'ai des contacts sociaux.

J'ai remarqué qu'il est important de rester en mouvement avec la SEP. Le mouvement entretient les muscles, et me permet de régresser moins rapidement. Je ne veux pas que la SEP prenne le contrôle sur mon corps, et une des armes pour me battre est l’exercice.

Sanofi Belgium,MAT-BE-2200229,v1,04/2022